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Analyse fondamentale en bourse

Analyse fondamentale en bourse

Tu veux investir en bourse, mais tu ne sais pas par où commencer ? Tu te demandes comment choisir les meilleures actions à acheter, celles qui vont te faire gagner de l’argent sur le long terme ? Tu as entendu parler de l’analyse fondamentale, mais tu ne sais pas exactement ce que c’est ni comment l’utiliser ?

Si tu te poses ces questions, tu es au bon endroit pour comprendre l’analyse en bourse ! Dans cet article, je vais t’expliquer ce qu’est l’analyse fondamentale, comment elle fonctionne, et comment tu peux l’appliquer pour réussir tes investissements en bourse. Tu vas découvrir les principes, les méthodes et les outils de l’analyse fondamentale, ainsi que ses avantages et ses limites. Tu vas aussi apprendre à la comparer avec l’analyse technique, une autre approche essentielle pour comprendre l’analyse en bourse et très utilisée par les traders. Enfin, tu vas voir comment éviter les erreurs courantes en analyse fondamentale et comment développer ton propre style d’investisseur.

Définition et principes

L’analyse fondamentale est une méthode d’évaluation des actifs financiers, comme les actions, les indices boursiers, les devises ou les matières premières. Elle consiste à étudier les données économiques, financières et stratégiques d’une entreprise, d’un secteur ou d’un pays, pour déterminer sa valeur réelle, appelée aussi valeur intrinsèque. L’objectif est de comparer cette valeur intrinsèque avec le prix de marché de l’actif, pour savoir s’il est surévalué ou sous-évalué, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente.

L’analyse fondamentale repose sur l’hypothèse que le marché n’est pas toujours efficace, c’est-à-dire qu’il ne reflète pas toujours la vraie valeur des actifs. Il peut y avoir des écarts temporaires entre le prix et la valeur, dus à des facteurs psychologiques, émotionnels ou irrationnels, qui influencent le comportement des investisseurs. L’analyse fondamentale vise donc à profiter de ces écarts, en achetant les actifs sous-évalués et en vendant les actifs surévalués, en attendant que le marché se corrige et converge vers la valeur intrinsèque.

Historique et évolution de l’analyse fondamentale

L’analyse fondamentale est née au début du XXe siècle, avec les travaux de Benjamin Graham, considéré comme le père de l’investissement dans la valeur (value investing). Graham a développé une méthode rigoureuse pour sélectionner les actions en fonction de leurs fondamentaux, c’est-à-dire de leurs performances économiques et financières. Il a notamment mis en avant le concept de marge de sécurité, qui consiste à acheter les actions avec une décote suffisante par rapport à leur valeur intrinsèque, pour se protéger des aléas du marché et des erreurs d’évaluation.

Graham a influencé de nombreux investisseurs célèbres, comme Warren Buffett, qui est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches du monde grâce à sa stratégie d’investissement dans la valeur. Buffett a adapté la méthode de Graham en intégrant davantage l’analyse qualitative des entreprises, c’est-à-dire l’étude de leurs avantages concurrentiels, de leur potentiel de croissance, de leur qualité de gestion, etc. Il a aussi mis l’accent sur la notion de cercle de compétence, qui consiste à investir uniquement dans les entreprises que l’on comprend bien.

L’analyse fondamentale a connu un essor important avec le développement des marchés financiers, de l’information économique et des outils informatiques. Elle a aussi évolué avec l’apparition de nouvelles théories et de nouvelles techniques de valorisation, qui tiennent compte des spécificités de chaque type d’actif, de chaque secteur d’activité et de chaque contexte macroéconomique. Aujourd’hui, l’analyse fondamentale est une discipline reconnue et enseignée dans les écoles de commerce et les universités, et pratiquée par les professionnels de la finance, comme les analystes, les gérants de portefeuille ou les conseillers financiers.

Les bases de l’analyse fondamentale

L’analyse fondamentale est une méthode qui consiste à évaluer la valeur réelle d’une entreprise, d’un secteur ou d’un marché, en se basant sur ses données financières, économiques et stratégiques. L’objectif est de déterminer si le prix actuel d’une action reflète sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire la valeur qu’elle aurait si le marché était parfaitement rationnel et efficace. L’analyse fondamentale repose sur l’hypothèse que le marché peut être influencé par des facteurs émotionnels, psychologiques ou irrationnels, qui créent des écarts entre le prix et la valeur. Ces écarts représentent des opportunités d’achat ou de vente pour les investisseurs qui savent les identifier et les exploiter.

Pour réaliser une analyse fondamentale, il faut examiner trois aspects principaux : l’examen financier de l’entreprise, les ratios clés de l’analyse fondamentale et l’interprétation des états financiers. Nous allons voir en détail chacun de ces aspects dans les sections suivantes.

Examen financier de l’entreprise

L’examen financier de l’entreprise consiste à analyser les états financiers de l’entreprise, c’est-à-dire les documents qui présentent sa situation financière, sa performance et ses flux de trésorerie. Les principaux états financiers sont le bilan, le compte de résultat, l’état des flux de trésorerie et l’état des capitaux propres. Ces états financiers sont établis selon des normes comptables internationales, comme les IFRS (International Financial Reporting Standards), qui garantissent leur fiabilité, leur comparabilité et leur transparence.

L’examen financier de l’entreprise permet de mesurer la rentabilité, la solvabilité, la liquidité et la croissance de l’entreprise, ainsi que de détecter ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ses menaces. Il permet également de comparer l’entreprise avec ses concurrents, son secteur ou son marché, afin d’évaluer sa position relative et son potentiel de développement. L’examen financier de l’entreprise s’appuie sur des outils d’analyse, comme l’analyse horizontale, l’analyse verticale et les ratios financiers, que nous allons détailler dans la section suivante.

Les ratios clés de l’analyse fondamentale

Les ratios financiers sont des indicateurs qui permettent de synthétiser et de quantifier les informations contenues dans les états financiers. Ils facilitent l’interprétation et la comparaison des données financières, en les exprimant sous forme de pourcentage, de multiple ou de coefficient. Il existe de nombreux ratios financiers, qui peuvent être regroupés en quatre catégories principales : les ratios de rentabilité, les ratios de solvabilité, les ratios de liquidité et les ratios de croissance.

Les ratios de rentabilité mesurent la capacité de l’entreprise à générer des bénéfices par rapport à son chiffre d’affaires, à ses actifs ou à ses capitaux propres. Ils permettent d’évaluer la performance opérationnelle et financière de l’entreprise, ainsi que sa création de valeur pour les actionnaires. Les principaux ratios de rentabilité sont la marge brute, la marge opérationnelle, la marge nette, le retour sur actif (ROA), le retour sur capitaux propres (ROE) et le bénéfice par action (BPA).

Les ratios de solvabilité mesurent la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes et à ses engagements financiers. Ils permettent d’évaluer le niveau d’endettement de l’entreprise, ainsi que sa structure financière et son risque de faillite. Les principaux ratios de solvabilité sont le ratio d’endettement, le ratio de couverture des intérêts, le ratio de fonds propres et le ratio de fonds de roulement.

Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l’entreprise à disposer de ressources suffisantes pour honorer ses obligations à court terme. Ils permettent d’évaluer la gestion du besoin en fonds de roulement de l’entreprise, ainsi que sa flexibilité financière et son risque de cessation de paiement. Les principaux ratios de liquidité sont le ratio de liquidité générale, le ratio de liquidité immédiate et le ratio de liquidité relative.

Les ratios de croissance mesurent la capacité de l’entreprise à augmenter son chiffre d’affaires, ses bénéfices, ses actifs ou ses capitaux propres. Ils permettent d’évaluer le potentiel de développement de l’entreprise, ainsi que sa performance par rapport à ses objectifs ou à son marché. Les principaux ratios de croissance sont le taux de croissance du chiffre d’affaires, le taux de croissance du bénéfice, le taux de croissance des actifs et le taux de croissance des capitaux propres.

Interprétation des états financiers

L’interprétation des états financiers consiste à tirer des conclusions à partir des données financières analysées. Il s’agit de donner du sens aux chiffres, en les mettant en perspective avec le contexte économique, le secteur d’activité, la stratégie de l’entreprise et les attentes des investisseurs. L’interprétation des états financiers permet de répondre à des questions telles que : Quelle est la valeur intrinsèque de l’entreprise ? Quels sont ses atouts et ses faiblesses ? Quelles sont ses opportunités et ses menaces ? Quels sont ses avantages concurrentiels et ses facteurs de différenciation ? Quels sont ses risques et ses incertitudes ? Quels sont ses objectifs et ses plans d’action ? Quels sont ses besoins et ses sources de financement ? Quel est son potentiel de rentabilité et de croissance ?

L’interprétation des états financiers nécessite de la rigueur, du discernement et du jugement. Il ne suffit pas de calculer des ratios ou de comparer des données, il faut aussi les comprendre, les expliquer et les nuancer. Il faut également tenir compte des limites de l’analyse fondamentale, qui repose sur des informations passées ou présentes, qui peuvent être incomplètes, imprécises ou obsolètes. L’analyse fondamentale ne permet pas de prédire l’avenir avec certitude, mais de se faire une opinion éclairée sur la valeur d’une entreprise et sur ses perspectives.

L’environnement macroéconomique

L’environnement macroéconomique désigne l’ensemble des facteurs économiques généraux qui influencent le fonctionnement et la performance des entreprises. Ces facteurs sont souvent externes et difficiles à contrôler par les entreprises, mais ils ont un impact significatif sur leur activité, leur rentabilité et leur compétitivité. Il est donc essentiel pour les investisseurs de les prendre en compte dans leur analyse fondamentale, afin d’anticiper les opportunités et les risques liés au contexte économique.

Influence des facteurs économiques généraux

Les facteurs économiques généraux sont nombreux et variés, mais on peut les regrouper en quatre catégories principales : la croissance, l’inflation, le chômage et les taux d’intérêt. Ces facteurs sont interdépendants et influencent la demande, l’offre, les prix, les coûts, les revenus, les profits et les investissements des entreprises.

La croissance économique mesure l’évolution du produit intérieur brut (PIB) d’un pays ou d’une région sur une période donnée. Elle reflète l’augmentation de la production et de la consommation de biens et de services. La croissance économique est favorable aux entreprises, car elle stimule la demande, les ventes, les bénéfices et les investissements. Elle favorise également la création d’emplois, l’amélioration du pouvoir d’achat et la confiance des agents économiques. Toutefois, une croissance trop forte ou trop faible peut avoir des effets négatifs, comme la surchauffe, la récession, la déflation ou la stagflation.

L’inflation mesure l’évolution du niveau général des prix sur une période donnée. Elle reflète la perte de pouvoir d’achat de la monnaie. L’inflation est défavorable aux entreprises, car elle augmente les coûts de production, réduit les marges, diminue la compétitivité, freine la demande et les investissements. Elle entraîne également une incertitude sur l’évolution future des prix, ce qui complique la planification et la prise de décision. Toutefois, une inflation modérée peut avoir des effets positifs, comme la stimulation de la consommation, la réduction de la valeur réelle de la dette ou la correction des déséquilibres économiques.

Le chômage mesure le nombre de personnes qui sont à la recherche d’un emploi et qui n’en trouvent pas. Il reflète le déséquilibre entre l’offre et la demande de travail. Le chômage est défavorable aux entreprises, car il réduit la demande, les ventes, les bénéfices et les investissements. Il affecte également la qualité de la main-d’œuvre, la motivation, la productivité et l’innovation. Il engendre également des coûts sociaux, comme la pauvreté, l’exclusion, la délinquance ou la violence. Toutefois, un certain niveau de chômage peut être nécessaire, comme le chômage frictionnel, le chômage saisonnier ou le chômage volontaire.

Les taux d’intérêt mesurent le coût de l’argent sur le marché financier. Ils reflètent le prix du crédit et de l’épargne. Les taux d’intérêt sont influencés par la politique monétaire des banques centrales, qui visent à réguler la masse monétaire, le niveau des prix et la croissance économique. Les taux d’intérêt ont un impact direct sur les entreprises, car ils affectent le coût du financement, la rentabilité des investissements, la valeur des actifs, le taux de change et la demande. Une hausse des taux d’intérêt est généralement défavorable aux entreprises, car elle augmente leurs charges financières, réduit leur capacité d’endettement, diminue leur valeur boursière et freine la consommation et les investissements. Une baisse des taux d’intérêt a l’effet inverse.

Analyse du secteur et de la concurrence

L’analyse du secteur et de la concurrence consiste à étudier les caractéristiques, les tendances, les opportunités et les menaces du marché dans lequel évolue l’entreprise. Elle permet de comprendre les forces en présence, les facteurs clés de succès, les sources d’avantage concurrentiel et les stratégies adoptées par les acteurs du secteur. Elle permet également de se positionner par rapport aux concurrents, de définir ses objectifs, de choisir sa cible, de différencier son offre et de déterminer son prix.

L’analyse du secteur et de la concurrence s’appuie sur différents outils, comme l’analyse PESTEL, qui permet d’identifier les influences politiques, économiques, socioculturelles, technologiques, écologiques et légales qui agissent sur le secteur ; l’analyse des 5 forces de Porter, qui permet d’évaluer l’intensité concurrentielle du secteur, en tenant compte des concurrents directs, des nouveaux entrants, des produits de substitution, des fournisseurs et des clients ; l’analyse SWOT, qui permet de synthétiser les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de l’entreprise et de son environnement ; le mapping concurrentiel, qui permet de visualiser la position des concurrents sur un graphique selon des critères pertinents, comme la qualité ou le prix ; le benchmarking, qui permet de comparer les performances et les pratiques des concurrents avec celles de l’entreprise, afin d’identifier les meilleures pratiques et les axes d’amélioration.

Évaluation des actifs en bourse

L’évaluation des actifs en bourse, en tenant compte des indicateurs économiques à suivre, consiste à estimer la valeur de marché des titres financiers tels que les actions, les indices, les obligations ou les produits dérivés. L’objectif est de comparer cette valeur de marché avec le prix d’achat ou de vente des titres, pour déterminer s’ils sont surévalués ou sous-évalués. Cette évaluation aide à prendre des décisions d’investissement ou de désinvestissement éclairées. Pour ce faire, il est crucial de suivre les indicateurs économiques pertinents. L’évaluation des actifs en bourse s’appuie sur des méthodes et des outils d’analyse, qui varient entre quantitatifs et qualitatifs, en fonction du type d’actif et du profil de l’investisseur.

Valorisation des actions

La valorisation des actions est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui consiste à déterminer la valeur réelle d’une entreprise, et donc de ses actions, en se basant sur ses données financières, économiques et stratégiques. La valorisation des actions permet de comparer cette valeur réelle avec le prix de marché des actions, pour savoir si elles sont surévaluées ou sous-évaluées, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente. La valorisation des actions repose sur différentes techniques, qui peuvent être regroupées en trois catégories principales : la valorisation par les actifs, la valorisation par les résultats et la valorisation par les flux de trésorerie.

La valorisation par les actifs est une technique qui consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en fonction de ce qu’elle possède, c’est-à-dire de ses actifs inscrits au bilan. Il s’agit de faire la somme des actifs et de déduire les dettes, pour obtenir l’actif net comptable, qui correspond à la valeur des actions. Cette technique est simple à appliquer, mais elle présente l’inconvénient de ne pas tenir compte des perspectives de développement de l’entreprise, ni de la valeur de ses actifs immatériels, comme sa marque ou son savoir-faire.

La valorisation par les résultats est une technique qui consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en fonction de ce qu’elle gagne, c’est-à-dire de ses résultats passés ou futurs. Il s’agit de multiplier le résultat net ou le résultat opérationnel de l’entreprise par un multiple, appelé le PER (price earning ratio) ou le VE/EBIT (valeur d’entreprise sur résultat opérationnel), qui reflète le niveau de rentabilité et de croissance de l’entreprise. Cette technique permet de prendre en compte la performance et le potentiel de l’entreprise, mais elle présente l’inconvénient de reposer sur des résultats qui peuvent être volatils ou incertains.

La valorisation par les flux de trésorerie est une technique qui consiste à évaluer la valeur d’une entreprise en fonction de ce qu’elle génère comme liquidités, c’est-à-dire de ses flux de trésorerie disponibles, qui correspondent à la différence entre les entrées et les sorties de cash. Il s’agit d’actualiser les flux de trésorerie futurs de l’entreprise, en utilisant un taux d’actualisation qui reflète le risque et le coût du capital de l’entreprise. Cette technique permet de prendre en compte la capacité de l’entreprise à créer de la valeur pour ses actionnaires, mais elle présente l’inconvénient de reposer sur des hypothèses qui peuvent être difficiles à estimer.

Valorisation des indices

La valorisation des indices est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui consiste à déterminer la valeur de marché d’un ensemble de titres financiers, comme les actions, qui représentent un marché, un secteur ou une zone géographique. La valorisation des indices permet de comparer cette valeur de marché avec le niveau de l’indice, pour savoir s’il est surévalué ou sous-évalué, et ainsi prendre des décisions d’investissement ou de désinvestissement. La valorisation des indices repose sur différents indicateurs, qui peuvent être de nature absolue ou relative, selon le type d’indice et le profil de l’investisseur.

La valorisation absolue est une technique qui consiste à évaluer la valeur d’un indice en fonction de ses propres caractéristiques, comme sa composition, sa performance ou son rendement. Il s’agit de calculer des ratios qui permettent de mesurer le niveau de valorisation de l’indice, comme le PER (price earning ratio), le P/B (price to book), le P/S (price to sales) ou le dividend yield. Ces ratios permettent de comparer le niveau de l’indice avec sa moyenne historique, pour savoir s’il est surévalué ou sous-évalué. Cette technique est simple à appliquer, mais elle présente l’inconvénient de ne pas tenir compte du contexte économique, ni de la comparaison avec d’autres indices.

La valorisation relative est une technique qui consiste à évaluer la valeur d’un indice en fonction de celle d’un autre indice, qui sert de référence ou de benchmark. Il s’agit de calculer des écarts ou des ratios qui permettent de mesurer le niveau de valorisation relative de l’indice, comme le spread, le beta, le momentum ou le relative strength index. Ces indicateurs permettent de comparer le niveau de l’indice avec celui d’un autre indice, pour savoir s’il est surévalué ou sous-évalué par rapport à lui. Cette technique permet de prendre en compte le contexte économique et la comparaison avec d’autres indices, mais elle présente l’inconvénient de reposer sur le choix d’un indice de référence, qui peut être arbitraire ou biaisé.

L’art de l’analyse qualitative

L’analyse qualitative, complémentaire à l’analyse technique en bourse, est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui se concentre sur les aspects non financiers d’une entreprise. Elle inclut l’examen de la direction, de la gouvernance, de la stratégie, de la culture, de la réputation, de l’innovation, de la responsabilité sociale, et d’autres éléments similaires. Cette analyse qualitative vient enrichir l’analyse quantitative, qui repose sur les données financières, économiques et statistiques de l’entreprise. Elle offre une perspective plus profonde sur la vision, la mission, les valeurs, les objectifs, les risques, les opportunités et les défis de l’entreprise. Par ailleurs, en intégrant des principes d’analyse technique en bourse, l’analyse qualitative aide à mieux comprendre le contexte concurrentiel, réglementaire, technologique et sociétal dans lequel l’entreprise évolue, offrant ainsi une vue d’ensemble pour les décisions d’investissement.

Étude de la direction et de la gouvernance

L’étude de la direction et de la gouvernance est une partie essentielle de l’analyse qualitative. Elle consiste à évaluer la qualité, la compétence, l’expérience, la vision, la motivation, l’intégrité, l’indépendance et la diversité des dirigeants et des administrateurs de l’entreprise. Elle consiste également à évaluer le système par lequel l’entreprise est dirigée et contrôlée, c’est-à-dire la gouvernance d’entreprise, qui comprend les règles, les procédures, les structures, les mécanismes et les pratiques qui assurent la transparence, la responsabilité, l’équité et la performance de l’entreprise.

L’étude de la direction et de la gouvernance permet de mesurer l’alignement des intérêts des dirigeants et des administrateurs avec ceux des actionnaires et des autres parties prenantes, ainsi que leur capacité à créer de la valeur à long terme. Elle permet également de mesurer le degré de confiance, de respect, de dialogue, de collaboration et de contrôle qui existe entre les différents organes de l’entreprise, comme le conseil d’administration, le comité exécutif, le comité d’audit, le comité de rémunération, le comité des nominations, etc.

Impact de la stratégie d’entreprise sur la valorisation

L’impact de la stratégie d’entreprise sur la valorisation est un autre aspect important de l’analyse qualitative. Il consiste à évaluer la pertinence, la cohérence, la différenciation, la faisabilité, la rentabilité et la durabilité de la stratégie d’entreprise, c’est-à-dire le plan d’action qui définit les orientations, les choix, les ressources, les compétences et les avantages concurrentiels de l’entreprise pour atteindre ses objectifs. Il consiste également à évaluer la capacité de l’entreprise à s’adapter, à innover, à se diversifier, à se développer, à se restructurer, à se fusionner ou à se scinder, selon les opportunités et les menaces du marché.

L’impact de la stratégie d’entreprise sur la valorisation permet de mesurer le potentiel de croissance, de rentabilité, de compétitivité et de résilience de l’entreprise, ainsi que sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires et ses autres parties prenantes. Il permet également de mesurer le degré de risque, d’incertitude, de complexité et de volatilité qui pèse sur la performance et la pérennité de l’entreprise.

Techniques de valorisation

La valorisation d’une entreprise consiste à estimer sa valeur financière, c’est-à-dire le prix qu’un acheteur potentiel serait prêt à payer pour acquérir la totalité ou une partie de ses actifs ou de ses actions. La valorisation d’une entreprise peut avoir plusieurs objectifs, tels que la réalisation d’une opération de fusion-acquisition, la cotation en bourse, la levée de fonds, la transmission, le partage ou la donation, la fiscalité, la comptabilité, etc. La valorisation d’une entreprise repose sur des méthodes et des outils d’analyse, qui peuvent être de nature quantitative ou qualitative, selon le type d’entreprise et le profil de l’évaluateur.

Il existe de nombreuses techniques de valorisation, qui peuvent être regroupées en trois catégories principales : le modèle des flux de trésorerie actualisés (DCF), la méthode des comparables et l’analyse des multiples de marché. Nous allons voir en détail chacune de ces techniques dans les sections suivantes.

Le modèle des flux de trésorerie actualisés (DCF)

Le modèle des flux de trésorerie actualisés (DCF) est une technique de valorisation qui consiste à estimer la valeur d’une entreprise en fonction de ses flux de trésorerie futurs attendus. L’analyse DCF tente de déterminer la valeur d’une entreprise aujourd’hui, sur la base de projections de la somme d’argent qu’elle générera à l’avenir .

Le principe du modèle DCF est de calculer la valeur actuelle nette (VAN) des flux de trésorerie disponibles (FTD) de l’entreprise, c’est-à-dire la différence entre les entrées et les sorties de liquidités liées à son activité opérationnelle, en les actualisant à un taux qui reflète le risque et le coût du capital de l’entreprise. Le taux d’actualisation le plus utilisé est le coût moyen pondéré du capital (CMPC), qui correspond à la moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût de la dette de l’entreprise. La valeur de l’entreprise est égale à la somme des FTD actualisés sur une période d’horizon définie, à laquelle on ajoute la valeur terminale, qui représente la valeur résiduelle de l’entreprise au-delà de cette période.

La formule du modèle DCF peut se présenter comme suit :

$$Valeur\ de\ l’entreprise = \sum_{t=1}^{n} \frac{FTD_t}{(1+CMPC)^t} + \frac{VT_n}{(1+CMPC)^n}$$

Où :

  • $FTD_t$ : flux de trésorerie disponible à la période $t$ ;
  • $CMPC$ : coût moyen pondéré du capital ;
  • $VT_n$ : valeur terminale à la période $n$ ;
  • $n$ : durée de l’horizon d’actualisation.

Le modèle DCF présente l’avantage de se baser sur les performances futures de l’entreprise, et non sur ses données passées ou présentes, qui peuvent être obsolètes ou imprécises. Il permet également de prendre en compte le risque et le coût du capital de l’entreprise, ainsi que sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires. Le modèle DCF présente toutefois des inconvénients, tels que la difficulté à estimer les FTD, le CMPC et la valeur terminale, qui reposent sur des hypothèses qui peuvent être incertaines ou subjectives. Il nécessite également de disposer de données financières fiables et comparables, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment pour les entreprises non cotées ou innovantes.

La méthode des comparables

La méthode des comparables est une technique de valorisation qui consiste à déterminer la valeur d’une entreprise par comparaison avec la valeur d’autres entreprises ayant des caractéristiques similaires et comparables, évoluant dans le même secteur d’activité. La méthode des comparables permet de comparer la valeur d’une entreprise avec le prix de marché des entreprises comparables, pour savoir si elle est surévaluée ou sous-évaluée, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente .

Le principe de la méthode des comparables est de calculer des multiples de valorisation, qui sont des ratios entre la valeur de marché des entreprises comparables et un indicateur de performance, tel que le chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation, le résultat net, etc. Ces multiples permettent de mesurer le niveau de valorisation des entreprises comparables, en tenant compte de leur rentabilité, de leur croissance, de leur risque, etc. La valeur de l’entreprise à évaluer est obtenue en appliquant le multiple moyen des entreprises comparables à son propre indicateur de performance.

La formule de la méthode des comparables peut se présenter comme suit :

$$Valeur\ de\ l’entreprise = Multiple\ moyen \times Indicateur\ de\ performance$$

Où :

  • $Multiple\ moyen$ : moyenne des multiples de valorisation des entreprises comparables ;
  • $Indicateur\ de\ performance$ : chiffre d’affaires, résultat d’exploitation, résultat net, etc. de l’entreprise à évaluer.

La méthode des comparables présente l’avantage d’être simple à appliquer, et de se baser sur des données de marché observables et actualisées. Elle permet également de tenir compte du contexte économique, du secteur d’activité et des attentes des investisseurs. La méthode des comparables présente toutefois des inconvénients, tels que la difficulté à trouver des entreprises réellement comparables, qui ont la même taille, la même structure financière, la même stratégie, etc. Elle nécessite également de choisir des multiples et des indicateurs de performance pertinents, qui reflètent la spécificité de l’entreprise à évaluer.

Analyse des multiples de marché

L’analyse des multiples de marché est une technique de valorisation qui consiste à déterminer la valeur d’un ensemble de titres financiers, tels que des actions, des indices, des obligations ou des produits dérivés, qui représentent un marché, un secteur ou une zone géographique. L’analyse des multiples de marché permet de comparer la valeur de marché de ces titres avec le niveau de leur indicateur de référence, pour savoir s’ils sont surévalués ou sous-évalués, et ainsi prendre des décisions d’investissement ou de désinvestissement .

Le principe de l’analyse des multiples de marché est de calculer des indicateurs de valorisation, qui sont des ratios entre la valeur de marché des titres et un indicateur de performance, tel que le résultat net, le résultat opérationnel, le chiffre d’affaires, etc. Ces indicateurs permettent de mesurer le niveau de valorisation des titres, en tenant compte de leur rentabilité, de leur croissance, de leur risque, etc. La valeur des titres est comparée à leur valeur historique, à leur valeur moyenne ou à leur valeur cible, pour savoir s’ils sont surévalués ou sous-évalués.

La formule de l’analyse des multiples de marché peut se présenter comme suit :

$$Valeur\ des\ titres = Indicateur\ de\ valorisation \times Indicateur\ de\ performance$$

Où :

  • $Indicateur\ de\ valorisation$ : ratio entre la valeur de marché des titres et un indicateur de performance, tel que le PER (price earning ratio), le P/B (price to book), le P/S (price to sales), etc. ;
  • $Indicateur\ de\ performance$ : résultat net, résultat opérationnel, chiffre d’affaires, etc. des titres.

L’analyse des multiples de marché présente l’avantage d’être facile à appliquer, et de se baser sur des données de marché observables et actualisées. Elle permet également de tenir compte du contexte économique, du secteur d’activité et des attentes des investisseurs. L’analyse des multiples de marché présente toutefois des inconvénients, tels que la difficulté à choisir des indicateurs de valorisation et de performance pertinents, qui reflètent la spécificité des titres. Elle nécessite également deJe continue à rédiger la section de l’article sur les techniques de valorisation. Voici la suite :

Elle nécessite également de disposer de données de marché fiables et comparables, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment pour les titres non cotés ou peu liquides.

Application pratique de l’analyse fondamentale

L’analyse fondamentale est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui consiste à étudier les aspects financiers et non financiers d’une entreprise, ainsi que son environnement économique, sectoriel et concurrentiel. L’objectif de l’analyse fondamentale est de déterminer la valeur intrinsèque d’une entreprise, c’est-à-dire le prix qu’un investisseur rationnel serait prêt à payer pour acquérir la totalité ou une partie de ses actions. L’analyse fondamentale permet de comparer la valeur intrinsèque d’une entreprise avec son prix de marché, pour savoir si elle est surévaluée ou sous-évaluée, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente.

Mais comment appliquer concrètement l’analyse fondamentale pour choisir des actions à analyser et construire un portefeuille basé sur cette méthode ? Nous allons voir dans cette section les étapes à suivre pour mettre en pratique l’analyse fondamentale, en utilisant des exemples concrets et des outils disponibles sur Internet.

Choisir des actions à analyser

La première étape pour appliquer l’analyse fondamentale est de choisir des actions à analyser, en fonction de ses objectifs, de son profil de risque, de son horizon de placement et de ses préférences personnelles. Il existe plusieurs façons de sélectionner des actions à analyser, parmi lesquelles :

  • Utiliser des critères de filtrage, tels que le secteur d’activité, la taille de l’entreprise, le pays, le rendement du dividende, le ratio cours/bénéfice, etc. Ces critères permettent de réduire le nombre d’actions à analyser, en se focalisant sur celles qui correspondent à ses attentes et à ses besoins. Par exemple, si on souhaite investir dans des entreprises françaises du secteur de la santé, on peut utiliser un outil de filtrage comme celui proposé par [Boursorama], qui permet de sélectionner des actions en fonction de différents paramètres.
  • Utiliser des sources d’information, telles que les rapports financiers, les communiqués de presse, les sites web, les forums, les blogs, les podcasts, etc. Ces sources permettent de se tenir informé de l’actualité et des performances des entreprises, ainsi que des opportunités et des menaces qui les concernent. Par exemple, si on souhaite investir dans des entreprises innovantes, on peut consulter des sites spécialisés comme [Les Echos Start], qui présentent des portraits d’entrepreneurs, des analyses de marché, des conseils pratiques, etc.
  • Utiliser des recommandations, telles que les avis d’analystes, les notes d’agences de notation, les classements, les sélections, etc. Ces recommandations permettent de bénéficier de l’expertise et de l’opinion de professionnels du marché, qui ont accès à des données et à des outils d’analyse avancés. Par exemple, si on souhaite investir dans des entreprises solides et rentables, on peut suivre les recommandations de [Morningstar], qui attribue des notes aux entreprises en fonction de leur qualité financière, de leur avantage concurrentiel, de leur croissance, etc.

Quelle que soit la méthode utilisée pour choisir des actions à analyser, il est important de diversifier ses sources, de croiser ses informations, de vérifier ses données et de se forger sa propre opinion, en évitant les biais cognitifs et les pièges du marché.

Construire un portefeuille basé sur l’analyse fondamentale

La deuxième étape pour appliquer l’analyse fondamentale est de construire un portefeuille basé sur cette méthode, en fonction de ses objectifs, de son profil de risque, de son horizon de placement et de ses préférences personnelles. Il existe plusieurs étapes pour construire un portefeuille basé sur l’analyse fondamentale, parmi lesquelles :

  • Évaluer la valeur intrinsèque des actions sélectionnées, en utilisant des techniques d’analyse fondamentale, telles que le modèle des flux de trésorerie actualisés (DCF), la méthode des comparables, l’analyse des multiples de marché, etc. Ces techniques permettent de calculer la valeur théorique d’une action, en se basant sur ses données financières, économiques et stratégiques. Par exemple, si on souhaite évaluer la valeur intrinsèque de l’action Novo Nordisk (CPH : NOVO-B), leader mondial dans le traitement médical du diabète, on peut utiliser un outil d’analyse fondamentale comme celui proposé par [Simply Wall St], qui utilise le modèle DCF pour estimer la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs de l’entreprise.
  • Comparer la valeur intrinsèque des actions avec leur prix de marché, en utilisant des indicateurs de valorisation, tels que le ratio cours/valeur intrinsèque, le ratio cours/bénéfice, le ratio cours/actif net, le rendement du dividende, etc. Ces indicateurs permettent de mesurer le niveau de valorisation des actions, en tenant compte de leur rentabilité, de leur croissance, de leur risque, etc. Par exemple, si on souhaite comparer la valeur intrinsèque de l’action Novo Nordisk avec son prix de marché, on peut utiliser un indicateur comme le ratio cours/valeur intrinsèque, qui correspond au rapport entre le prix de l’action et la valeur intrinsèque calculée par le modèle DCF. Selon [Simply Wall St], le ratio cours/valeur intrinsèque de l’action Novo Nordisk est de 0,93, ce qui signifie que l’action est légèrement sous-évaluée par rapport à sa valeur intrinsèque.
  • Sélectionner les actions à acheter ou à vendre, en utilisant des critères de décision, tels que le potentiel de gain, le degré de confiance, le poids dans le portefeuille, la diversification, etc. Ces critères permettent de choisir les actions qui offrent le meilleur rapport rendement/risque, en fonction de ses objectifs, de son profil de risque, de son horizon de placement et de ses préférences personnelles. Par exemple, si on souhaite sélectionner les actions à acheter ou à vendre dans son portefeuille, on peut utiliser un critère comme le potentiel de gain, qui correspond à la différence entre la valeur intrinsèque et le prix de marché d’une action, exprimée en pourcentage. Selon [Simply Wall St], le potentiel de gain de l’action Novo Nordisk est de 7,5 %, ce qui signifie que l’action pourrait s’apprécier de 7,5 % si elle atteignait sa valeur intrinsèque.

Quelle que soit la méthode utilisée pour construire un portefeuille basé sur l’analyse fondamentale, il est important de suivre régulièrement l’évolution des actions, de réviser ses hypothèses, de réévaluer ses valeurs intrinsèques et de réajuster ses positions, en fonction des changements du marché, de l’entreprise et de ses objectifs.

Comparaison avec l’analyse technique

L’analyse fondamentale et l’analyse technique sont deux méthodes d’évaluation des actifs en bourse, qui se basent sur des principes et des outils différents. Dans cette section, nous allons comparer ces deux méthodes, en mettant en évidence leurs différences fondamentales, ainsi que leur complémentarité possible.

Différences fondamentales

L’analyse fondamentale et l’analyse technique se distinguent par plusieurs aspects, tels que :

  • Leur objectif : l’analyse fondamentale vise à déterminer la valeur intrinsèque d’un actif, c’est-à-dire le prix qu’un investisseur rationnel serait prêt à payer pour acquérir la totalité ou une partie de ses actifs ou de ses actions. L’analyse technique vise à prévoir les mouvements futurs du prix d’un actif, en se basant sur son historique et ses tendances.
  • Leur source d’information : l’analyse fondamentale se base sur des données financières, économiques et stratégiques, qui reflètent la performance et le potentiel de l’actif. L’analyse technique se base sur des données de marché, telles que le prix, le volume, la liquidité, la volatilité, etc., qui reflètent la psychologie et le comportement des investisseurs.
  • Leur horizon de temps : l’analyse fondamentale est généralement utilisée pour des investissements à long terme, qui visent à profiter de la croissance et de la rentabilité de l’actif. L’analyse technique est plutôt utilisée pour des opérations à court terme, qui visent à profiter des fluctuations et des opportunités du marché.
  • Leur méthode d’analyse : l’analyse fondamentale repose sur des modèles et des outils d’analyse quantitative, qui permettent de calculer la valeur théorique d’un actif, en utilisant des formules et des paramètres. L’analyse technique repose sur des graphiques et des outils d’analyse visuelle, qui permettent de détecter des motifs et des signaux, en utilisant des lignes et des indicateurs.

Complémentarité possible entre analyse technique et fondamentale

Malgré leurs différences, l’analyse fondamentale et l’analyse technique ne sont pas forcément opposées ou incompatibles. Au contraire, elles peuvent se compléter et se renforcer mutuellement, en apportant des informations et des perspectives différentes sur le même actif. Par exemple :

  • L’analyse fondamentale peut permettre de sélectionner les actifs les plus attractifs et les plus solides, en fonction de leurs caractéristiques et de leur environnement. L’analyse technique peut permettre de déterminer le meilleur moment et le meilleur prix pour entrer ou sortir du marché, en fonction des tendances et des opportunités.
  • L’analyse fondamentale peut permettre de confirmer ou d’infirmer les hypothèses et les prévisions de l’analyse technique, en vérifiant la cohérence et la pertinence des données de marché. L’analyse technique peut permettre de réagir rapidement et efficacement aux changements et aux imprévus du marché, en adaptant sa stratégie et ses positions.
  • L’analyse fondamentale peut permettre de diversifier et de sécuriser son portefeuille, en choisissant des actifs qui offrent un bon rapport rendement/risque, en fonction de ses objectifs et de son profil. L’analyse technique peut permettre d’optimiser et de dynamiser son portefeuille, en exploitant des actifs qui offrent des opportunités de gain, en fonction du contexte et du marché.

Ainsi, l’analyse fondamentale et l’analyse technique peuvent être considérées comme des approches complémentaires, qui permettent aux investisseurs et aux traders de mieux comprendre et de mieux appréhender les marchés financiers, et de prendre des décisions plus éclairées et plus efficaces.

Erreurs courantes en analyse fondamentale et comment les éviter

L’analyse fondamentale est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui consiste à étudier les aspects financiers et non financiers d’une entreprise, ainsi que son environnement économique, sectoriel et concurrentiel. L’objectif de l’analyse fondamentale est de déterminer la valeur intrinsèque d’une entreprise, c’est-à-dire le prix qu’un investisseur rationnel serait prêt à payer pour acquérir la totalité ou une partie de ses actions. L’analyse fondamentale permet de comparer la valeur intrinsèque d’une entreprise avec son prix de marché, pour savoir si elle est surévaluée ou sous-évaluée, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente.

Toutefois, l’analyse fondamentale n’est pas une science exacte, et elle peut être sujette à des erreurs, des biais ou des pièges, qui peuvent fausser les résultats et conduire à des mauvaises décisions. Dans cette section, nous allons voir quelques erreurs courantes en analyse fondamentale, et comment les éviter.

Surpondération d’un seul indicateur

Une erreur courante en analyse fondamentale est de surpondérer un seul indicateur, c’est-à-dire de lui accorder trop d’importance, au détriment des autres éléments d’analyse. Par exemple, certains investisseurs peuvent se focaliser sur le ratio cours/bénéfice (PER), qui mesure le rapport entre le prix d’une action et le bénéfice par action, pour évaluer la valorisation d’une entreprise. Un PER élevé peut signifier que l’entreprise est surévaluée, tandis qu’un PER faible peut signifier qu’elle est sous-évaluée. Toutefois, le PER n’est pas un indicateur suffisant pour juger de la valeur d’une entreprise, car il ne tient pas compte de la croissance, du risque, de la qualité, de la rentabilité, de la situation financière, de la stratégie, de la concurrence, etc. de l’entreprise. Il faut donc utiliser d’autres indicateurs, tels que le ratio cours/actif net (P/B), le ratio cours/flux de trésorerie (P/CF), le rendement du dividende, le retour sur capitaux propres (ROE), etc., pour avoir une vision plus complète et plus équilibrée de la valeur d’une entreprise.

Mésinterprétation des données financières

Une autre erreur courante en analyse fondamentale est de mésinterpréter les données financières, c’est-à-dire de ne pas les comprendre correctement, ou de ne pas les utiliser à bon escient. Par exemple, certains investisseurs peuvent se laisser tromper par les données comptables, qui peuvent être manipulées ou maquillées par les entreprises, pour donner une image plus favorable de leur situation financière. Il faut donc être vigilant et analyser les données financières avec un esprit critique, en vérifiant leur fiabilité, leur cohérence, leur comparabilité, leur pertinence, etc. Il faut également être attentif aux notes annexes, aux rapports d’audit, aux avertissements, aux réserves, etc., qui peuvent révéler des informations importantes ou des anomalies dans les données financières. Il faut aussi être capable de distinguer les données financières historiques, qui reflètent les performances passées de l’entreprise, des données financières prévisionnelles, qui reflètent les performances futures attendues de l’entreprise. Les données financières historiques sont plus objectives et plus fiables, mais elles ne garantissent pas les performances futures. Les données financières prévisionnelles sont plus subjectives et plus incertaines, mais elles permettent d’anticiper les opportunités et les risques à venir.

Conclusion

Dans cet article, nous avons vu ce qu’est l’analyse fondamentale, comment la réaliser, comment la comparer avec l’analyse technique, et comment éviter les erreurs courantes. Nous avons également vu quelques exemples concrets et des outils disponibles sur Internet pour vous aider à mettre en pratique l’analyse fondamentale.

Importance de l’analyse fondamentale pour l’investisseur à long terme

L’analyse fondamentale est une méthode d’évaluation des actifs en bourse qui consiste à étudier les aspects financiers et non financiers d’une entreprise, ainsi que son environnement économique, sectoriel et concurrentiel. L’objectif de l’analyse fondamentale est de déterminer la valeur intrinsèque d’une entreprise, c’est-à-dire le prix qu’un investisseur rationnel serait prêt à payer pour acquérir la totalité ou une partie de ses actions. L’analyse fondamentale permet de comparer la valeur intrinsèque d’une entreprise avec son prix de marché, pour savoir si elle est surévaluée ou sous-évaluée, et ainsi prendre des décisions d’achat ou de vente.

L’analyse fondamentale est particulièrement importante pour l’investisseur à long terme, car elle lui permet de sélectionner les entreprises les plus solides et les plus prometteuses, en fonction de leurs caractéristiques et de leur potentiel. L’investisseur à long terme cherche à profiter de la croissance et de la rentabilité des entreprises sur le long terme, et non pas des fluctuations à court terme du marché. L’analyse fondamentale lui permet de se baser sur des données objectives et pertinentes, et non pas sur des émotions ou des spéculations. L’analyse fondamentale lui permet également de diversifier et de sécuriser son portefeuille, en choisissant des entreprises qui offrent un bon rapport rendement/risque, en fonction de ses objectifs et de son profil.

Ressources supplémentaires pour affiner votre analyse

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances et vos compétences en analyse fondamentale, voici quelques ressources supplémentaires qui pourraient vous être utiles :

  • Un article qui explique comment réaliser une analyse SWOT, avec des exemples concrets. L’analyse SWOT est une méthode d’évaluation des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces d’un projet ou d’une entreprise.
  • Un article qui vous guide pour rédiger une analyse de projet, avec des conseils et des exemples. L’analyse de projet est une étape cruciale pour planifier et gérer un projet, qu’il s’agisse d’un projet professionnel ou personnel.
  • Un cours en ligne qui vous initie au marketing analytics, avec des outils et des exercices pratiques. Le marketing analytics est l’application de l’analyse de données au domaine du marketing, pour mesurer et optimiser les performances des actions marketing.
  • Un article qui vous explique comment planifier l’utilisation d’affinements sur une page de résultats de recherche. Les affinements sont des éléments qui permettent aux utilisateurs de filtrer et de trier les résultats de recherche, en fonction de critères pertinents.
  • Un article qui vous montre comment afficher et configurer des rapports d’utilisation analytique dans SharePoint. Les rapports d’utilisation analytique présentent des statistiques sur les interactions des visiteurs avec le contenu de votre site web, par exemple, l’élément le plus consulté.

Nous espérons que cet article vous a été utile et que vous avez appris des choses intéressantes sur l’analyse fondamentale. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, de vos questions ou de vos suggestions. Nous vous souhaitons une bonne continuation dans vos projets d’investissement et de trading.

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