Site icon Blog Banque

Start-up : Où investir en 2023 ?

Start-up : Où investir en 2023 ?

Tu es passionné par l’innovation, la technologie et l’entrepreneuriat ? Tu as envie d’investir dans des projets qui vont révolutionner le monde de demain ? Tu cherches à diversifier ton portefeuille d’investissement et à soutenir des jeunes pousses prometteuses ? Alors cet article est fait pour toi !

En effet, le marché des start-ups est en pleine effervescence en 2023. Malgré la crise sanitaire et économique, les start-ups françaises ont réussi à lever plus de 6 milliards d’euros en 2022, soit une hausse de 40% par rapport à 2021. La France se positionne ainsi comme le troisième pays européen le plus attractif pour les investisseurs, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne .

Mais investir dans une start-up n’est pas une décision à prendre à la légère. Il faut être conscient des risques, mais aussi des opportunités que représente ce type d’investissement. Il faut aussi savoir identifier les start-ups qui ont le plus de potentiel, en fonction de leur secteur d’activité, de leur modèle économique, de leur équipe, de leur traction, de leur vision, etc.

C’est pourquoi nous avons décidé de te présenter dans cet article les 100 start-ups où investir en 2023, selon le magazine Challenges. Ce classement, qui est publié chaque année depuis 2010, est le résultat d’un appel à candidatures lancé auprès des start-ups françaises, qui doivent répondre à plusieurs critères, tels que :

  • Avoir son siège social en France
  • Avoir moins de 4 ans (pas créée avant 2019)
  • Faire du chiffre d’affaires (sauf biotech)
  • Ne pas avoir fait partie des éditions précédentes des 100 de Challenges
  • Chercher des fonds d’ici à mars 2024 (avec un chiffre réaliste !)
  • Être indépendant d’un grand groupe et non coté

La rédaction de Challenges passe ensuite au crible les dossiers pendant le mois de février pour aboutir à une sélection des 100 start-ups considérées les plus prometteuses, réparties en 6 catégories : Medtech & Biotech, Fintech, E-commerce, Services numériques, Greentech & Impact, Deeptech & Industrie du futur.

Mais comment choisir parmi ces 100 start-ups celle(s) qui correspond(ent) le mieux à ton profil d’investisseur, à tes objectifs, à tes valeurs, à ton budget ? Quels sont les secteurs les plus porteurs, les plus innovants, les plus rentables en 2023 ? Quelles sont les start-ups en phase de croissance, qui pourraient devenir les prochaines licornes (start-ups valorisées à plus d’un milliard d’euros) ? Quelles sont les start-ups qui ont un impact social positif, qui contribuent à résoudre les grands défis de notre époque ? Comment évaluer la valeur d’une start-up, sa capacité à se développer, à se différencier, à fidéliser ses clients ? Quelles sont les plateformes et les réseaux qui facilitent l’investissement dans les start-ups ? Quelles sont les erreurs à éviter lorsqu’on investit dans une start-up ?

Toutes ces questions, et bien d’autres, nous allons y répondre dans cet article, en te donnant des conseils pratiques, des exemples concrets, des témoignages d’experts, des chiffres clés, des liens utiles, etc. Tu vas ainsi pouvoir bâtir un portefeuille d’investissement stratégique en 2023, en misant sur les start-ups qui vont faire la différence.

Les critères pour choisir une start-up où investir

Investir dans une start-up, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il y a des milliers de start-ups qui se créent chaque année, mais seulement une poignée qui réussissent à se développer et à générer des profits. Alors, comment faire le tri entre les pépites et les mirages ? Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir une start-up où investir ? Voici quelques éléments de réponse.

La solidité du modèle économique

Le premier critère à regarder, c’est la solidité du modèle économique de la start-up. Autrement dit, comment la start-up gagne-t-elle de l’argent ? Quelle est sa proposition de valeur ? Quels sont ses coûts et ses revenus ? Quelle est sa marge et son seuil de rentabilité ? Quel est son potentiel de croissance et de scalabilité ?

Une start-up doit avoir un modèle économique clair, cohérent et réaliste. Elle doit être capable de démontrer qu’elle répond à un besoin réel et solvable de ses clients, qu’elle a une offre différenciante et compétitive, qu’elle a une stratégie de monétisation efficace et adaptée à son marché, qu’elle maîtrise ses coûts et qu’elle peut dégager des profits à court ou moyen terme.

Il faut donc se méfier des start-ups qui n’ont pas de modèle économique défini, qui se contentent de brûler du cash sans générer de revenus, qui se basent sur des hypothèses irréalistes ou qui n’ont pas de plan de développement clair. Ces start-ups sont souvent vouées à l’échec ou à la dépendance vis-à-vis des investisseurs.

L’innovation et la technologie

Le deuxième critère à regarder, c’est l’innovation et la technologie de la start-up. Une start-up doit être innovante, c’est-à-dire qu’elle doit apporter une solution nouvelle ou améliorée à un problème existant ou latent. L’innovation peut être de plusieurs types : produit, service, processus, modèle d’affaires, etc.

Une start-up doit aussi être technologique, c’est-à-dire qu’elle doit utiliser les technologies les plus avancées ou les plus adaptées à son domaine d’activité. La technologie peut être un facteur de différenciation, de performance, de qualité, de sécurité, de réduction des coûts, etc.

Il faut donc se renseigner sur le degré d’innovation et de technologie de la start-up, sur sa propriété intellectuelle, sur sa capacité à se protéger de la concurrence, sur sa capacité à s’adapter aux évolutions du marché, sur sa capacité à attirer et à retenir les talents, etc.

La pertinence du marché cible

Le troisième critère à regarder, c’est la pertinence du marché cible de la start-up. Une start-up doit avoir une vision claire de son marché, de ses clients, de ses concurrents, de ses opportunités et de ses menaces. Elle doit être capable de segmenter son marché, de définir son persona, de valider son product-market fit, de tester son offre, de mesurer sa traction, etc.

Une start-up doit viser un marché suffisamment grand, accessible, attractif et en croissance. Elle doit avoir une connaissance approfondie de son marché, de ses besoins, de ses attentes, de ses comportements, de ses freins, de ses leviers, etc. Elle doit avoir une stratégie de pénétration, de positionnement, de distribution, de communication, de fidélisation, etc.

Il faut donc se méfier des start-ups qui n’ont pas de marché clairement identifié, qui se lancent sur des marchés saturés, qui n’ont pas de validation de leur offre, qui n’ont pas de traction, qui n’ont pas de stratégie de croissance, etc. Ces start-ups ont peu de chances de réussir ou de se démarquer.

La force et la vision de l’équipe fondatrice

Le quatrième critère à regarder, c’est la force et la vision de l’équipe fondatrice de la start-up. Une start-up, c’est avant tout une aventure humaine, portée par des entrepreneurs passionnés, motivés, compétents, complémentaires, résilients, etc. L’équipe fondatrice est le moteur de la start-up, elle en définit la vision, la mission, les valeurs, la culture, etc.

Une start-up doit avoir une équipe fondatrice solide, qui a une expérience, une expertise, un réseau, une crédibilité, une légitimité, etc. dans son domaine d’activité. Elle doit avoir une équipe fondatrice soudée, qui partage la même vision, les mêmes objectifs, les mêmes principes, les mêmes règles, etc. Elle doit avoir une équipe fondatrice agile, qui sait écouter, apprendre, pivoter, innover, etc.

Il faut donc se renseigner sur le profil, le parcours, la personnalité, les motivations, les ambitions, etc. des fondateurs de la start-up, sur leur capacité à travailler ensemble, à gérer les conflits, à prendre des décisions, à déléguer, à recruter, à manager, etc. Il faut aussi se renseigner sur leur implication, leur engagement, leur alignement, leur rémunération, leur participation, etc. dans la start-up.

Secteurs prometteurs pour les investissements en 2023

Après avoir vu les critères pour choisir une start-up où investir, voyons maintenant quels sont les secteurs d’activité les plus prometteurs pour les investissements en 2023. Ces secteurs sont ceux qui bénéficient des tendances de fond de la société, qui répondent aux besoins actuels et futurs des consommateurs, qui profitent des avancées technologiques et scientifiques, qui ont un potentiel de croissance et de rentabilité élevé, etc. Voici notre sélection des 5 secteurs les plus porteurs pour les investissements en 2023.

Intelligence Artificielle et Big Data

L’intelligence artificielle (IA) et le big data sont deux domaines qui sont en plein essor et qui vont révolutionner de nombreux secteurs d’activité. L’IA désigne la capacité des machines à réaliser des tâches qui nécessitent de l’intelligence humaine, comme la reconnaissance d’images, la compréhension du langage naturel, la génération de contenu, la prise de décision, etc. Le big data désigne l’ensemble des données massives qui sont produites, collectées, stockées, analysées et exploitées par les technologies numériques, comme les réseaux sociaux, les objets connectés, les capteurs, les caméras, etc.

L’IA et le big data sont des leviers de transformation et de création de valeur pour de nombreux secteurs, comme la santé, la sécurité, l’éducation, le commerce, le divertissement, la finance, etc. Ils permettent d’optimiser les processus, de personnaliser les offres, de prédire les comportements, de détecter les anomalies, de générer des insights, etc. Ils ouvrent aussi la voie à de nouveaux services, de nouveaux produits, de nouveaux modèles d’affaires, etc.

Investir dans les start-ups qui développent ou utilisent l’IA et le big data, c’est donc investir dans l’avenir, dans des solutions innovantes, performantes et compétitives, qui vont répondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent dans ce domaine, on peut citer par exemple :

  • [Dataiku], qui propose une plateforme de data science collaborative, qui permet aux entreprises de créer et de déployer des applications basées sur l’IA .
  • [Meero], qui utilise l’IA pour traiter et retoucher des photos et des vidéos, et qui propose une plateforme de mise en relation entre photographes et clients .
  • [Recast.AI], qui offre une plateforme de création et de gestion de chatbots, qui permet aux entreprises de dialoguer avec leurs clients via des interfaces conversationnelles

Santé et biotechnologies

La santé et les biotechnologies sont des secteurs qui sont en pleine croissance et qui vont connaître de nombreuses innovations et de nombreux progrès dans les années à venir. La santé désigne l’ensemble des activités qui visent à préserver, à améliorer ou à restaurer la santé des individus ou des populations, que ce soit au niveau de la prévention, du diagnostic, du traitement, du suivi, etc. Les biotechnologies désignent l’ensemble des techniques qui utilisent des organismes vivants ou des parties d’organismes vivants, comme les gènes, les cellules, les enzymes, etc., pour produire ou modifier des substances, des produits ou des services, notamment dans le domaine de la santé.

La santé et les biotechnologies sont des secteurs qui répondent à des enjeux majeurs de la société, comme le vieillissement de la population, l’émergence de nouvelles maladies, la résistance aux antibiotiques, la qualité de vie, etc. Ils bénéficient aussi des avancées technologiques et scientifiques, comme le séquençage du génome, la thérapie génique, l’immunothérapie, la médecine personnalisée, la télémédecine, les objets connectés, etc.

Investir dans les start-ups qui œuvrent dans la santé et les biotechnologies, c’est donc investir dans des solutions qui vont améliorer la santé et le bien-être des personnes, qui vont prévenir ou guérir des maladies, qui vont réduire les coûts et les délais de soins, qui vont créer de la valeur ajoutée, etc. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent dans ce domaine, on peut citer par exemple :

    [Doctolib], qui propose une plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne, qui permet aux patients de trouver un médecin, de consulter son agenda, de réserver un créneau, de recevoir des rappels, etc., et qui permet aux professionnels de santé de gérer leur activité, de communiquer avec leurs patients, de proposer des téléconsultations, etc. li>[DNA Script], qui développe une technologie de synthèse d’ADN, qui permet de produire des molécules d’ADN à la demande, à partir de nucléotides, sans utiliser de bactéries, et qui ouvre des perspectives dans les domaines de la recherche, du diagnostic, de la thérapie, etc. li>
  • [Lifen](^6^ qui offre une solution de communication sécurisée entre les professionnels de santé, qui permet d’échanger des documents médicaux, comme des comptes rendus, des ordonnances, des résultats d’analyses, etc., de manière rapide, simple et confidentielle

Énergies renouvelables et développement durable

Les énergies renouvelables et le développement durable sont des secteurs qui sont en forte croissance et qui vont jouer un rôle clé dans la transition écologique et énergétique. Les énergies renouvelables désignent les énergies qui proviennent de sources naturelles inépuisables ou régénérables, comme le soleil, le vent, l’eau, la biomasse, la géothermie, etc. Le développement durable désigne le mode de développement qui vise à répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs, en prenant en compte les aspects économiques, sociaux et environnementaux.

Les énergies renouvelables et le développement durable sont des secteurs qui répondent à des défis majeurs de la société, comme le réchauffement climatique, la pollution, la raréfaction des ressources, la sécurité énergétique, la justice sociale, etc. Ils bénéficient aussi des avancées technologiques et réglementaires, comme l’amélioration du rendement, de la fiabilité et du coût des énergies renouvelables, la mise en place de normes, de labels, de subventions, de taxes, etc.

Investir dans les start-ups qui œuvrent dans les énergies renouvelables et le développement durable, c’est donc investir dans des solutions qui vont réduire l’impact environnemental, qui vont favoriser l’efficacité énergétique, qui vont promouvoir l’économie circulaire, qui vont créer de l’emploi, qui vont contribuer au bien commun, etc. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent dans ce domaine, on peut citer par exemple :

    [Sunna Design](^7^ qui conçoit et fabrique des solutions d’éclairage public solaire, qui permettent d’apporter de la lumière aux zones rurales ou isolées, sans recourir au réseau électrique, et qui intègrent des fonctionnalités comme la connectivité, la sécurité, la gestion des déchets, etc. li>
  • [Ynsect](^8^ qui élève et transforme des insectes, comme les vers de farine, en ingrédients à haute valeur ajoutée, comme des protéines, des lipides, des fertilisants, etc., destinés à l’alimentation animale, à l’agriculture et à la cosmétique
  • [Back Market](^9^ qui propose une plateforme de vente en ligne de produits électroniques reconditionnés, comme des smartphones, des ordinateurs, des tablettes, etc., qui permet aux consommateurs d’acheter des produits de qualité, garantis et moins chers, tout en réduisant l’impact environnemental et le gaspillage.

Tech financière (Fintech)

La tech financière (fintech) est un secteur qui est en pleine expansion et qui va bouleverser le monde de la finance. La fintech désigne l’ensemble des technologies qui visent à innover, à simplifier, à démocratiser ou à disrupter les services financiers, comme le paiement, le crédit, l’épargne, l’investissement, l’assurance, la gestion de patrimoine, etc.

La fintech est un secteur qui répond à des besoins croissants des consommateurs, comme la rapidité, la facilité, la transparence, la sécurité, la personnalisation, la mobilité, etc. Elle bénéficie aussi des avancées technologiques, comme le cloud, le mobile, le blockchain, l’IA, le big data, etc. Elle profite aussi des évolutions réglementaires, comme la directive européenne sur les services de paiement (DSP2), qui favorise l’ouverture du marché et la concurrence.

Investir dans les start-ups qui œuvrent dans la fintech, c’est donc investir dans des solutions qui vont révolutionner la façon dont on gère son argent, qui vont offrir des services plus accessibles, plus performants et moins coûteux, qui vont créer de nouveaux marchés, de nouveaux acteurs, de nouvelles opportunités, etc. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent dans ce domaine, on peut citer par exemple :

  • [Lydia](^6^ qui propose une application mobile de paiement, qui permet aux utilisateurs de payer, de recevoir, de transférer, de demander, de prêter, d’emprunter, de gérer, d’épargner, d’investir, etc. de l’argent, en quelques clics, sans frais, sans compte bancaire, sans carte bancaire, etc.
  • [Qonto](^7^ qui offre une solution de compte professionnel en ligne, qui permet aux entrepreneurs, aux indépendants, aux PME, etc. de gérer leur activité financière, de payer, de facturer, de comptabiliser, de contrôler, etc. de manière simple, rapide et sécurisée.
  • [Alan](^8^ qui développe une offre d’assurance santé en ligne, qui permet aux particuliers et aux entreprises de bénéficier d’une couverture adaptée, transparente, sans surprise, avec un service client réactif, une application mobile intuitive, une communauté engagée, etc.

Éducation et EdTech

L’éducation et l’EdTech sont des secteurs qui sont en pleine mutation et qui vont transformer la façon dont on apprend, on enseigne, on se forme, etc. L’éducation désigne l’ensemble des activités qui visent à transmettre des connaissances, des compétences, des valeurs, etc. à des individus ou à des groupes, que ce soit au niveau scolaire, universitaire, professionnel, personnel, etc. L’EdTech désigne l’ensemble des technologies qui visent à innover, à améliorer, à diversifier ou à démocratiser les services éducatifs, comme les plateformes, les applications, les contenus, les méthodes, les outils, etc.

L’éducation et l’EdTech sont des secteurs qui répondent à des enjeux cruciaux de la société, comme l’accès à l’éducation, la qualité de l’éducation, l’égalité des chances, l’employabilité, l’adaptabilité, la créativité, etc. Ils bénéficient aussi des avancées technologiques, comme le numérique, le web, le mobile, le cloud, l’IA, le big data, etc. Ils profitent aussi des évolutions sociétales, comme la demande de personnalisation, de flexibilité, de ludification, de collaboration, etc.

Investir dans les start-ups qui œuvrent dans l’éducation et l’EdTech, c’est donc investir dans des solutions qui vont réinventer l’apprentissage, qui vont offrir des opportunités de formation, de développement, d’épanouissement, etc. à tous les publics, qui vont créer de la valeur sociale, culturelle, économique, etc. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent dans ce domaine, on peut citer par exemple :

  • [OpenClassrooms](^9^ qui propose une plateforme de formation en ligne, qui permet aux apprenants de suivre des cours, des projets, des parcours, des diplômes, etc. dans des domaines variés, comme le développement web, le design, le marketing, le management, etc., avec un accompagnement personnalisé, un accès illimité, une garantie emploi, etc.
  • [Klaxoon](^10^ qui offre une solution de travail collaboratif, qui permet aux équipes de se réunir, de partager, de brainstormer, de voter, de quizzer, de former, etc. de manière interactive, ludique et efficace, grâce à des outils comme le board, le meeting, le quiz, le challenge, etc.
  • [Kartable](^11^ qui développe une application de soutien scolaire, qui permet aux élèves de réviser, de s’exercer, de progresser, etc. dans toutes les matières, du CP à la terminale, grâce à des contenus conformes aux programmes, des fiches de cours, des exercices, des quiz, des vidéos, etc.

Start-ups en phase de croissance : les prochains licornes ?

Après avoir vu les secteurs prometteurs pour les investissements en 2023, intéressons-nous maintenant aux start-ups qui sont en phase de croissance, c’est-à-dire celles qui ont franchi le cap du lancement et qui ont démontré leur capacité à générer du chiffre d’affaires, à attirer des clients, à se développer sur leur marché, etc. Ces start-ups, aussi appelées scale-ups, sont celles qui ont le plus de chances de devenir les prochaines licornes, c’est-à-dire les start-ups valorisées à plus d’un milliard d’euros. Mais comment reconnaître le potentiel d’une scale-up ? Et quelles sont les start-ups à surveiller en 2023 ? Voici quelques éléments de réponse.

Reconnaître le potentiel d’une scale-up

Une scale-up, c’est une start-up qui a réussi à passer le cap du product-market fit, c’est-à-dire qui a trouvé le bon produit pour le bon marché, et qui entre dans une phase d’accélération, c’est-à-dire qui cherche à augmenter sa part de marché, à se diversifier, à s’internationaliser, etc. Une scale-up, c’est donc une start-up qui a validé son modèle économique, qui a prouvé sa rentabilité, qui a levé des fonds importants, qui a recruté des talents, qui a fidélisé ses clients, etc.

Mais comment reconnaître le potentiel d’une scale-up ? Il n’existe pas de critère universel, mais on peut se baser sur quelques indicateurs, comme par exemple :

  • Le taux de croissance : une scale-up doit afficher un taux de croissance annuel moyen supérieur à 20%, voire à 50% ou plus, selon les secteurs et les marchés.
  • Le chiffre d’affaires : une scale-up doit avoir un chiffre d’affaires significatif, de l’ordre de plusieurs millions d’euros, voire de plusieurs dizaines ou centaines de millions d’euros.
  • Le nombre de clients : une scale-up doit avoir un nombre de clients conséquent, de l’ordre de plusieurs milliers, voire de plusieurs millions, selon les secteurs et les marchés.
  • La valorisation : une scale-up doit avoir une valorisation élevée, de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros, voire de plusieurs milliards d’euros.
  • La notoriété : une scale-up doit avoir une notoriété forte, que ce soit auprès de son public cible, de ses partenaires, de ses investisseurs, des médias, etc.

Bien sûr, ces indicateurs ne sont pas suffisants pour garantir le succès d’une scale-up, qui doit aussi faire face à de nombreux défis, comme la concurrence, la réglementation, la gestion, la culture, etc. Mais ils peuvent donner une idée du potentiel d’une start-up, et de son attractivité pour les investisseurs.

Exemples de start-ups à surveiller

Parmi les start-ups françaises qui sont en phase de croissance, et qui pourraient devenir les prochaines licornes, on peut citer par exemple :

  • [Back Market], qui propose une plateforme de vente en ligne de produits électroniques reconditionnés, comme des smartphones, des ordinateurs, des tablettes, etc., qui permet aux consommateurs d’acheter des produits de qualité, garantis et moins chers, tout en réduisant l’impact environnemental et le gaspillage. La start-up, créée en 2014, revendique plus de 5 millions de clients dans 13 pays, et a levé 276 millions d’euros en mai 2021, portant sa valorisation à plus d’un milliard d’euros
  • [Mirakl], qui offre une solution de création et de gestion de places de marché en ligne, qui permet aux entreprises de vendre des produits ou des services de tiers, en plus de leur offre propre, et de bénéficier d’une plus grande offre, d’une plus grande visibilité, d’une plus grande rentabilité, etc. La start-up, créée en 2012, revendique plus de 300 clients dans 40 pays, et a levé 255 millions d’euros en septembre 2020, portant sa valorisation à plus d’un milliard d’euros
  • [Sendinblue], qui développe une plateforme de marketing relationnel, qui permet aux entreprises de communiquer avec leurs clients et prospects, via des canaux comme l’email, le SMS, le chat, les réseaux sociaux, etc., et de gérer leurs campagnes, leurs contacts, leurs scénarios, leurs performances, etc. La start-up, créée en 2012, revendique plus de 180 000 clients dans 160 pays, et a levé 140 millions d’euros en octobre 2020, portant sa valorisation à plus d’un milliard d’euros

Ces exemples montrent que la France dispose d’un vivier de start-ups en phase de croissance, qui ont su innover, se différencier, se développer, et qui ont le potentiel de devenir les leaders de demain. Investir dans ces start-ups, c’est donc investir dans l’avenir, dans des solutions qui vont créer de la valeur, de l’emploi, de la croissance, etc.

Start-up et impact social : l’investissement responsable

Après avoir vu les start-ups en phase de croissance, qui pourraient devenir les prochaines licornes, intéressons-nous maintenant aux start-ups qui ont un impact social positif, c’est-à-dire qui contribuent à résoudre les grands défis de notre époque, comme la pauvreté, l’exclusion, l’éducation, la santé, l’environnement, etc. Ces start-ups, aussi appelées start-ups sociales, sont celles qui allient performance économique et utilité sociale, et qui répondent à une logique d’investissement responsable. Mais qu’est-ce que l’entrepreneuriat social ? Et comment évaluer l’impact social d’une start-up ? Voici quelques éléments de réponse.

L’essor de l’entrepreneuriat social

L’entrepreneuriat social, c’est la création d’une activité économique qui vise à apporter une solution innovante et durable à un problème social ou environnemental, en mobilisant des ressources financières, humaines et matérielles, et en impliquant les parties prenantes concernées. L’entrepreneuriat social se distingue de l’entrepreneuriat classique par le fait que la finalité sociale prime sur la finalité financière, même si celle-ci reste nécessaire pour assurer la viabilité et la pérennité du projet. L’entrepreneuriat social se distingue aussi de l’économie sociale et solidaire par le fait qu’il n’est pas limité à un statut juridique particulier, mais qu’il peut prendre différentes formes, comme une association, une coopérative, une fondation, une entreprise sociale, etc.

L’entrepreneuriat social est en plein essor, notamment grâce à l’émergence de nouveaux besoins sociaux, à la prise de conscience des enjeux sociétaux, à la volonté de donner du sens à son activité, à la recherche de nouvelles opportunités de marché, à la disponibilité de nouvelles technologies, à la multiplication des sources de financement, etc. Selon une étude de l’INSEE, il y aurait environ 165 000 entreprises sociales en France, employant plus de 2,3 millions de salariés, soit 10% de l’emploi privé. Selon une autre étude de l’OCDE, le secteur de l’entrepreneuriat social représenterait entre 4% et 7% du PIB des pays membres .

Comment évaluer l’impact social d’une start-up

Investir dans une start-up sociale, c’est donc investir dans une start-up qui a un impact social positif, c’est-à-dire qui crée de la valeur sociale, qui améliore la qualité de vie, qui réduit les inégalités, qui protège l’environnement, etc. Mais comment mesurer cet impact social ? Il n’existe pas de méthode universelle, mais on peut se baser sur quelques principes, comme par exemple :

  • Définir la mission sociale de la start-up, c’est-à-dire le problème qu’elle cherche à résoudre, la population qu’elle cible, les objectifs qu’elle poursuit, les indicateurs qu’elle utilise, etc.
  • Collecter des données qualitatives et quantitatives, c’est-à-dire des témoignages, des enquêtes, des statistiques, des rapports, etc., qui permettent de rendre compte de la réalité du terrain, des besoins, des attentes, des résultats, etc.
  • Analyser les effets de la start-up, c’est-à-dire les changements qu’elle produit, les bénéfices qu’elle apporte, les coûts qu’elle évite, les risques qu’elle réduit, etc., en tenant compte des facteurs externes, des effets directs et indirects, des effets positifs et négatifs, etc.
  • Communiquer sur l’impact social de la start-up, c’est-à-dire partager les informations, les chiffres, les histoires, les preuves, etc., qui permettent de valoriser le travail de la start-up, de sensibiliser les parties prenantes, de mobiliser les ressources, de renforcer la confiance, etc.

Évaluer l’impact social d’une start-up, c’est donc un processus complexe, mais nécessaire, qui permet de mesurer la performance sociale de la start-up, de justifier son utilité sociale, de renforcer sa crédibilité sociale, de favoriser son développement social, etc. Parmi les start-ups françaises qui se distinguent par leur impact social, on peut citer par exemple :

  • [Simplon], qui propose des formations gratuites et intensives au métier de développeur web, qui visent à favoriser l’insertion professionnelle, la mixité sociale, la diversité culturelle, etc., en s’adressant prioritairement aux publics éloignés de l’emploi, comme les jeunes, les femmes, les personnes issues de quartiers populaires, etc.
  • [Phenix](^4^ qui développe des solutions de lutte contre le gaspillage, qui permettent aux entreprises, aux collectivités, aux associations, etc., de réduire leurs déchets, de valoriser leurs invendus, de donner une seconde vie à leurs produits, etc., en s’appuyant sur des technologies comme le web, le mobile, la blockchain, etc.
  • [Wintics](^5^ qui utilise l’intelligence artificielle pour analyser le comportement des usagers de la route, qui permet aux acteurs de la mobilité, comme les collectivités, les opérateurs, les constructeurs, etc., d’améliorer la sécurité routière, la fluidité du trafic, la qualité de l’air, etc.

Investir en connaissance de cause : due diligence et évaluation

Investir dans une start-up, c’est prendre un risque, mais aussi espérer un retour. Pour réduire le risque et maximiser le retour, il est essentiel de bien connaître la start-up dans laquelle on souhaite investir, de vérifier ses informations, de mesurer sa performance, de comparer ses options, etc. C’est pourquoi les investisseurs réalisent généralement une due diligence et une évaluation avant de se décider. Mais en quoi consistent ces deux processus ? Et comment les mener à bien ? Voici quelques éléments de réponse.

Le processus de due diligence pour les investisseurs

La due diligence, ou vérification diligente, est l’ensemble des vérifications qu’un éventuel acquéreur ou investisseur va réaliser avant une transaction, afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise. Il s’agit d’un audit global, qui peut porter sur les aspects comptables, financiers, juridiques, fiscaux, sociaux, commerciaux, stratégiques, etc. de la start-up ciblée.

Le processus de due diligence pour les investisseurs vise à :

  • Valider les informations fournies par la start-up, comme son business plan, son chiffre d’affaires, sa valorisation, ses brevets, ses contrats, etc.
  • Identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de la start-up, comme son marché, sa concurrence, sa réglementation, sa technologie, son équipe, etc.
  • Détecter les risques potentiels liés à la start-up, comme les litiges, les passifs, les fraudes, les anomalies, les irrégularités, etc.
  • Négocier les conditions de l’investissement, comme le prix, la participation, les garanties, les clauses, etc.

Le processus de due diligence pour les investisseurs se déroule généralement en plusieurs étapes :

  1. La signature d’un accord de confidentialité, qui engage les parties à ne pas divulguer les informations échangées.
  2. La création d’une data room, qui est un espace sécurisé où la start-up met à disposition les documents nécessaires à la vérification.
  3. L’analyse des documents, qui est effectuée par l’investisseur ou par des experts mandatés par lui, selon un plan de travail défini.
  4. La rédaction d’un rapport de due diligence, qui synthétise les résultats de l’analyse, les points forts, les points faibles, les risques, les recommandations, etc.
  5. La décision finale, qui est prise par l’investisseur en fonction du rapport de due diligence, et qui peut aboutir à un accord, à une renégociation ou à un abandon.

Évaluer le risque et le retour sur investissement

Évaluer le risque et le retour sur investissement, c’est mesurer la rentabilité d’un investissement en tenant compte du niveau de risque associé. Il s’agit d’une démarche essentielle pour les investisseurs, qui cherchent à optimiser leur allocation de capital, à comparer les différentes opportunités, à ajuster leurs attentes, etc.

Évaluer le risque et le retour sur investissement implique de :

  • Définir le profil de risque de l’investisseur, c’est-à-dire sa tolérance au risque, son horizon de placement, ses objectifs, ses contraintes, etc.
  • Estimer le rendement attendu de l’investissement, c’est-à-dire le gain potentiel que l’investisseur peut espérer, en fonction des projections de la start-up, des données historiques, des hypothèses de marché, etc.
  • Mesurer le risque de l’investissement, c’est-à-dire la variabilité ou l’incertitude du rendement, en fonction de la volatilité, de la liquidité, de la diversification, de la sensibilité, etc. de l’investissement.
  • Calculer le ratio de rentabilité ajusté au risque, c’est-à-dire le rapport entre le rendement et le risque, qui permet de comparer les investissements entre eux, et de choisir celui qui offre le meilleur compromis.

Évaluer le risque et le retour sur investissement requiert de :

  • Collecter des données qualitatives et quantitatives, c’est-à-dire des informations sur la start-up, son marché, son secteur, sa concurrence, sa réglementation, etc.
  • Utiliser des outils et des méthodes d’analyse, c’est-à-dire des modèles, des indicateurs, des formules, des simulations, etc., qui permettent de calculer le rendement, le risque, le ratio, etc. de l’investissement.
  • Interpréter les résultats, c’est-à-dire comprendre la signification, la fiabilité, la pertinence, etc. des chiffres obtenus, et les mettre en perspective avec le contexte, les objectifs, les contraintes, etc. de l’investisseur.

Les plateformes et réseaux d’investissement en start-up

Investir dans une start-up, c’est soutenir un projet innovant, participer à son développement, et espérer en tirer un bénéfice financier. Mais comment trouver les start-up qui correspondent à ses critères, à son budget, à son profil de risque ? Comment entrer en contact avec les entrepreneurs, évaluer leur potentiel, négocier les conditions ? Heureusement, il existe des plateformes et des réseaux qui facilitent la mise en relation entre les investisseurs et les start-up, et qui offrent des services d’accompagnement, de conseil, de formation, etc. Voici un aperçu des principales plateformes et réseaux d’investissement en start-up.

Les plateformes de crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier du grand public, via des plateformes en ligne. Il existe différents types de crowdfunding, selon la nature de la contrepartie offerte aux contributeurs :

  • Le don, qui consiste à donner de l’argent sans rien attendre en retour, par altruisme ou par conviction.
  • La récompense, qui consiste à donner de l’argent en échange d’un produit, d’un service, d’une expérience, etc., lié au projet.
  • Le prêt, qui consiste à prêter de l’argent à un taux d’intérêt fixé à l’avance, et à être remboursé sur une durée déterminée.
  • L’investissement, qui consiste à prendre une participation au capital d’une entreprise, et à espérer une plus-value à la revente ou un dividende.

Les plateformes de crowdfunding sont des intermédiaires qui permettent aux porteurs de projets de présenter leur idée, de fixer leur objectif de collecte, de communiquer avec les contributeurs, de gérer les transactions, etc. Elles se rémunèrent généralement en prélevant une commission sur les fonds collectés, et parfois en facturant des frais de service aux porteurs de projets ou aux contributeurs.

Les plateformes de crowdfunding sont des outils intéressants pour les start-up, car elles leur permettent de tester leur marché, de valider leur concept, de se faire connaître, de fidéliser leur communauté, de lever des fonds, etc. Elles sont aussi intéressantes pour les investisseurs, car elles leur offrent un accès à des projets variés, originaux, prometteurs, qu’ils peuvent soutenir selon leurs moyens, leurs envies, leurs valeurs, etc.

Il existe de nombreuses plateformes de crowdfunding, qui se spécialisent parfois dans un secteur, un type de projet, un type de financement, etc. Parmi les plus connues, on peut citer par exemple :

  • [Kickstarter], qui est la plateforme de crowdfunding la plus populaire au monde, avec plus de 200 000 projets financés depuis 2009, principalement dans les domaines de la technologie, du design, de l’art, du jeu, etc. Elle fonctionne sur le principe du tout ou rien, c’est-à-dire que le porteur de projet ne reçoit les fonds que s’il atteint son objectif de collecte, et les contributeurs reçoivent une récompense en fonction du montant de leur contribution.
  • [Ulule], qui est la première plateforme de crowdfunding en Europe, avec plus de 35 000 projets financés depuis 2010, dans des domaines variés comme la musique, le cinéma, l’édition, l’humanitaire, etc. Elle fonctionne également sur le principe du tout ou rien, et les contributeurs reçoivent une récompense en fonction du montant de leur contribution.
  • [Wiseed], qui est la première plateforme de crowdfunding en France dédiée à l’investissement, avec plus de 600 projets financés depuis 2008, dans des domaines comme l’immobilier, l’environnement, la santé, l’agriculture, etc. Elle fonctionne sur le principe de l’equity crowdfunding, c’est-à-dire que les contributeurs deviennent actionnaires de l’entreprise, et espèrent une plus-value à la revente ou un dividende.

Les réseaux d’anges investisseurs et les incubateurs

Les anges investisseurs, ou business angels, sont des personnes physiques qui investissent une partie de leur patrimoine dans des start-up à fort potentiel, en échange d’une participation au capital. Ils apportent également leurs compétences, leurs conseils, leurs réseaux, etc., pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur projet. Ils prennent généralement des risques élevés, mais espèrent des rendements importants.

Les réseaux d’anges investisseurs sont des associations qui regroupent des anges investisseurs, et qui ont pour objectif de faciliter la mise en relation entre les investisseurs et les start-up, de mutualiser les compétences, les expériences, les informations, etc., de former les investisseurs, de représenter les intérêts des anges, etc. Ils organisent généralement des événements, comme des forums, des pitchs, des ateliers, etc., où les entrepreneurs peuvent présenter leur projet, et où les investisseurs peuvent échanger, analyser, négocier, etc.

Les réseaux d’anges investisseurs sont des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial, car ils contribuent à financer les start-up à un stade précoce, où les autres sources de financement sont rares, et à les accompagner dans leur croissance, leur structuration, leur internationalisation, etc. Ils sont aussi intéressants pour les investisseurs, car ils leur offrent un accès à des projets qualifiés, sélectionnés, accompagnés, etc., qu’ils peuvent soutenir selon leurs affinités, leurs expertises, leurs disponibilités, etc.

Il existe de nombreux réseaux d’anges investisseurs, qui se spécialisent parfois dans un secteur, un territoire, un profil d’investisseur, etc. Parmi les plus connus, on peut citer par exemple :

  • [Anges Québec], qui est le plus important réseau d’anges investisseurs au Canada, avec plus de 230 membres, qui ont investi plus de 115 millions de dollars dans plus de 150 start-up depuis 2008, principalement dans les domaines de la technologie, de la santé, de l’environnement, etc. Il offre également des services d’accompagnement, de formation, de mentorat, etc., aux entrepreneurs et aux investisseurs.
  • [France Angels], qui est la fédération nationale des réseaux d’anges investisseurs en France, avec plus de 80 réseaux membres, qui regroupent plus de 5 000 anges investisseurs, qui ont investi plus de 70 millions d’euros dans plus de 400 start-up en 2020, dans des domaines variés comme le numérique, l’industrie, la santé, etc. Il représente les intérêts des anges investisseurs, anime le réseau, organise des événements, etc.
  • [EBAN], qui est l’association européenne des réseaux d’anges investisseurs, avec plus de 150 membres, qui représentent plus de 50 000 anges investisseurs, qui ont investi plus de 10 milliards d’euros dans plus de 40 000 start-up en Europe en 2019, dans des domaines comme l’innovation, l’impact social, l’espace, etc. Il promeut le rôle des anges investisseurs, facilite le partage de bonnes pratiques, encourage la coopération transfrontalière, etc.

Les incubateurs sont des structures qui accueillent des start-up à un stade embryonnaire, et qui leur offrent des services d’hébergement, de conseil, de formation, de mise en réseau, etc., pour les aider à valider leur idée, à développer leur produit, à trouver leur marché, etc. Ils sélectionnent généralement les start-up sur la base de critères comme l’innovation, le potentiel, l’équipe, etc., et les accompagnent pendant une durée limitée, généralement de quelques mois à un an.

Les incubateurs sont des actteurs clés de l’écosystème entrepreneurial, car ils contribuent à faire émerger des projets innovants, à stimuler la créativité, à favoriser l’apprentissage, à créer de l’emploi, etc. Ils sont aussi intéressants pour les investisseurs, car ils leur offrent un accès à des start-up de qualité, sélectionnées, accompagnées, coachées, etc., qu’ils peuvent soutenir selon leurs affinités, leurs expertises, leurs disponibilités, etc.

Il existe de nombreux incubateurs, qui se spécialisent parfois dans un secteur, un territoire, un profil d’entrepreneur, etc. Parmi les plus connus, on peut citer par exemple :

  • [Station F](^7^ qui est le plus grand campus de start-up au monde, situé à Paris, qui accueille plus de 1 000 start-up, et qui leur offre des espaces de travail, des programmes d’accompagnement, des partenaires, des événements, etc.
  • [Y Combinator](^8^ qui est le plus prestigieux incubateur au monde, situé dans la Silicon Valley, qui a accompagné plus de 2 000 start-up, dont Airbnb, Dropbox, Stripe, etc., et qui leur offre un financement, un mentorat, un réseau, une démonstration, etc.
  • [The Family](^9^ qui est un incubateur européen, qui accompagne plus de 600 start-up, dont Payfit, Agricool, Zenly, etc., et qui leur offre une éducation, un accès au capital, un environnement bienveillant, etc.

Les erreurs à éviter lorsqu’on investit dans une start-up

Investir dans une start-up, c’est prendre un pari sur l’avenir, mais aussi s’exposer à des risques importants. Il n’est pas rare que les start-up échouent, ou que leur valorisation chute, entraînant des pertes pour les investisseurs. Pour éviter de tomber dans les pièges les plus courants, il est donc important de respecter quelques règles de bon sens, et de se méfier des illusions. Voici quelques erreurs à éviter lorsqu’on investit dans une start-up.

Ne pas diversifier son portefeuille

Une des erreurs les plus fréquentes des investisseurs débutants est de mettre tous leurs œufs dans le même panier, c’est-à-dire de concentrer leur investissement sur une seule start-up, ou sur un seul secteur. Or, cette stratégie est très risquée, car elle expose l’investisseur à une forte dépendance à la performance d’une seule entreprise, ou à la conjoncture d’un seul marché. Si la start-up ou le secteur choisi connaît des difficultés, ou ne répond pas aux attentes, l’investisseur peut perdre une grande partie, voire la totalité, de son capital.

Pour réduire le risque, il est donc conseillé de diversifier son portefeuille, c’est-à-dire de répartir son investissement sur plusieurs start-up, et sur plusieurs secteurs, de manière à bénéficier d’un effet de compensation. En effet, si certaines start-up ou certains secteurs sous-performent, d’autres peuvent surperformer, et ainsi limiter les pertes, voire générer des gains. La diversification permet également de profiter des opportunités qui se présentent dans différents domaines, et de ne pas passer à côté de pépites potentielles.

Il n’existe pas de règle universelle pour diversifier son portefeuille, mais on peut se baser sur quelques principes, comme par exemple :

  • Investir dans au moins 10 start-up, de manière à réduire le risque spécifique à chaque entreprise.
  • Investir dans des start-up de différents stades de maturité, de manière à réduire le risque lié au cycle de vie de l’entreprise.
  • Investir dans des start-up de différents secteurs, de manière à réduire le risque lié à la conjoncture du marché.
  • Investir dans des start-up de différents pays, de manière à réduire le risque lié à la géographie.

Surestimer le potentiel d’une technologie

Une autre erreur fréquente des investisseurs est de surestimer le potentiel d’une technologie, c’est-à-dire de croire que la technologie développée par une start-up va révolutionner le monde, et générer des profits colossaux. Or, cette croyance est souvent fondée sur des hypothèses, des projections, des promesses, qui ne se concrétisent pas toujours. Il faut en effet distinguer l’innovation technologique, qui consiste à créer ou à améliorer une technologie, de l’innovation de marché, qui consiste à créer ou à capter une demande pour cette technologie.

Pour réussir, une start-up doit non seulement avoir une technologie innovante, mais aussi avoir un marché porteur, c’est-à-dire un ensemble de clients potentiels, qui ont un besoin, un désir, une envie, pour cette technologie, et qui sont prêts à payer pour l’obtenir. Il ne suffit pas d’avoir une technologie qui fonctionne, il faut aussi qu’elle soit utile, désirable, accessible, etc. Il faut également que la start-up ait un avantage concurrentiel, c’est-à-dire qu’elle soit capable de se différencier des autres acteurs du marché, et de les devancer, ou de les empêcher de la copier.

Pour ne pas surestimer le potentiel d’une technologie, il est donc important de vérifier que la start-up a bien validé son marché, c’est-à-dire qu’elle a testé son produit auprès de ses clients, qu’elle a recueilli leurs feedbacks, qu’elle a adapté son offre à leurs besoins, etc. Il est aussi important de vérifier que la start-up a bien protégé sa technologie, c’est-à-dire qu’elle a déposé des brevets, qu’elle a signé des contrats d’exclusivité, qu’elle a développé des barrières à l’entrée, etc.

Négliger la concurrence et le marché

Une troisième erreur fréquente des investisseurs est de négliger la concurrence et le marché, c’est-à-dire de se focaliser sur la start-up qu’ils veulent financer, sans prendre en compte les autres acteurs qui évoluent dans le même secteur, et les tendances qui influencent la demande. Or, ces éléments sont essentiels pour évaluer le potentiel d’une start-up, car ils déterminent son positionnement, sa stratégie, sa rentabilité, etc.

Pour ne pas négliger la concurrence et le marché, il est donc important de réaliser une analyse concurrentielle et une analyse de marché, qui permettent de répondre à des questions comme :

  • Qui sont les concurrents de la start-up, quels sont leurs produits, leurs prix, leurs parts de marché, leurs forces, leurs faiblesses, etc. ?
  • Quel est le degré de rivalité entre les concurrents, quels sont les facteurs de différenciation, les sources de pouvoir de négociation, les barrières à l’entrée, les menaces de substitution, etc. ?
  • Quelle est la taille du marché, quel est son taux de croissance, quel est son potentiel, quelles sont ses opportunités, ses menaces, ses évolutions, etc. ?
  • Quels sont les besoins, les attentes, les comportements, les segments, les canaux, les influences, etc. des clients du marché ?

Ces analyses permettent de déterminer si la start-up a une proposition de valeur unique, si elle a un avantage compétitif durable, si elle a un marché suffisamment large et dynamique, si elle a une bonne compréhension de ses clients, etc.

Conclusion : Bâtir un portefeuille d’investissement stratégique en 2023

Dans cet article, nous avons vu comment investir dans des start-ups en 2023, en utilisant des plateformes et des réseaux adaptés, en choisissant des projets prometteurs, en évitant les erreurs courantes, etc. Nous avons également vu qu’investir dans des start-ups est une démarche qui demande de la patience, du suivi, et de la stratégie. Voici quelques points à retenir pour bâtir un portefeuille d’investissement stratégique en 2023.

La patience est une vertu en matière d’investissement

Investir dans des start-ups, c’est s’engager sur le long terme, et accepter de ne pas voir de retour sur investissement immédiat. En effet, les start-ups ont besoin de temps pour développer leur produit, trouver leur marché, atteindre leur rentabilité, etc. Il faut donc être patient, et ne pas se laisser influencer par les fluctuations du marché à court terme, ni par les promesses irréalistes de certains entrepreneurs. La patience est une vertu qui peut être récompensée, si l’on investit dans des start-ups qui ont un potentiel de croissance important, et qui peuvent devenir les leaders de demain.

La patience est également une qualité qui permet de diversifier son portefeuille, et de réduire son risque. En effet, en investissant sur le long terme, on peut profiter de l’effet de composition, qui permet d’augmenter ses gains d’investissement au fil du temps. On peut également profiter des opportunités qui se présentent dans différents secteurs, et ne pas se limiter à un seul domaine. Enfin, on peut éviter de vendre ses actions trop tôt, et de rater des opportunités de plus-value.

La nécessité d’un suivi régulier des start-ups investies

Investir dans des start-ups, c’est aussi s’impliquer dans leur développement, et les accompagner dans leur croissance. Il ne suffit pas de placer son argent, et d’attendre que les résultats arrivent. Il faut également suivre l’évolution des start-ups investies, et être attentif à leurs performances, leurs besoins, leurs difficultés, etc. Le suivi régulier des start-ups investies permet de :

  • Évaluer la rentabilité de son investissement, en comparant le rendement obtenu avec le risque pris, et en ajustant son allocation de capital si nécessaire.
  • Identifier les opportunités de sortie, en surveillant les éventuelles offres de rachat, les introductions en bourse, les dividendes, etc., et en choisissant le moment optimal pour vendre ses actions.
  • Apporter son soutien aux entrepreneurs, en leur donnant des conseils, des feedbacks, des contacts, etc., et en participant aux décisions stratégiques de l’entreprise.

Le suivi régulier des start-ups investies peut se faire grâce à différents moyens, comme par exemple :

  • Les rapports d’activité, qui sont des documents qui présentent les résultats financiers, les indicateurs clés, les objectifs, les perspectives, etc. des start-ups investies.
  • Les newsletters, qui sont des courriels qui informent les investisseurs des actualités, des événements, des succès, des challenges, etc. des start-ups investies.
  • Les réunions, qui sont des occasions d’échanger directement avec les entrepreneurs, les autres investisseurs, les partenaires, etc. des start-ups investies.

En conclusion, investir dans des start-ups en 2023 est une opportunité de participer à l’innovation, de soutenir l’entrepreneuriat, et de générer des gains potentiels. Mais c’est aussi une démarche qui demande de la patience, du suivi, et de la stratégie. En suivant les conseils de cet article, vous pourrez bâtir un portefeuille d’investissement stratégique en 2023, et profiter des opportunités offertes par les start-ups.

Quitter la version mobile